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普本·法语三个火枪手LesTroisMousquetaires(1
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【联系作者】普本 / 古代字数: 7553
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基本信息

创作来源二次创作
角色4男3女
作品简介

法语名著(三个火枪手)《Les trois mousquetaires》histoire de Milady et d'Artagnan (I)

更新时间

首发时间2025-09-12 08:05:47
更新时间2025-09-15 21:07:07
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剧本正文

剧本角色

d’Artagnan

男,0岁

这个角色非常的神秘,他的简介遗失在星辰大海~

Athos

男,0岁

这个角色非常的神秘,他的简介遗失在星辰大海~

Milady

女,0岁

这个角色非常的神秘,他的简介遗失在星辰大海~

Ketty

女,0岁

这个角色非常的神秘,他的简介遗失在星辰大海~

Planchet

男,0岁

这个角色非常的神秘,他的简介遗失在星辰大海~

Lord de Winter

男,0岁

这个角色非常的神秘,他的简介遗失在星辰大海~

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flashback + BGMFZL

Personnages

Féminin :

Milady:

Ketty:

La femme de chambre:

Masculin :

d’Artagnan:

Athos:

Planchet:

Lord de Winter:

BGM

CHAPITRE XXX : MILADY

(Scène : Chez Athos, rue Férou. Athos est assis, buvant du vin. d’Artagnan entre.)

d’Artagnan: (racontant) ... et comment leur camarade était probablement, à cette heure, en voie de s’équiper.

Athos: (hausse les épaules) Quant à moi, je suis bien tranquille, ce ne seront pas les femmes qui feront les frais de mon harnais.

d’Artagnan: Et cependant, beau, poli, grand seigneur comme vous l’êtes, mon cher Athos, il n’y aurait ni princesses, ni reines à l’abri de vos traits amoureux.

Athos: (hausse à nouveau les épaules) Que ce d’Artagnan est jeune!

(Planchet passe la tête par la porte entrouverte.)

Planchet: (annonçant) Les deux chevaux sont là, Monsieur.

Athos: Quels chevaux?

d’Artagnan: Deux que M. de Tréville me prête pour la promenade, et avec lesquels je vais aller faire un tour à Saint-Germain.

Athos: Et qu’allez-vous faire à Saint-Germain?

d’Artagnan: (racontant sa rencontre) ... cette femme qui, avec le seigneur au manteau noir et à la cicatrice près de la tempe, était sa préoccupation éternelle.

Athos: (d'un ton dédaigneux) C’est-à-dire que vous êtes amoureux de celle-là, comme vous l’étiez de Mme Bonacieux.

d’Artagnan: (s'écriant) Moi, point du tout! Je suis seulement curieux d’éclaircir le mystère auquel elle se rattache.

Athos: Au fait, vous avez raison, je ne connais pas une femme qui vaille la peine qu’on la cherche quand elle est perdue. Mme Bonacieux est perdue, tant pis pour elle! qu’elle se retrouve!

d’Artagnan: Non, Athos, non, vous vous trompez. J’aime ma pauvre Constance plus que jamais... mais je l’ignore, toutes mes recherches ont été inutiles. Que voulez-vous, il faut bien se distraire.

Athos: Distrayez-vous donc avec Milady, mon cher d’Artagnan; je le souhaite de tout mon coeur, si cela peut vous amuser.

d’Artagnan: Écoutez, Athos, au lieu de vous tenir enfermé ici comme si vous étiez aux arrêts, montez à cheval et venez vous promener avec moi à Saint-Germain.

Athos: Mon cher, je monte mes chevaux quand j’en ai, sinon je vais à pied.

d’Artagnan: (souriant) Eh bien, moi, je suis moins fier que vous, je monte ce que je trouve. Ainsi, au revoir, mon cher Athos.

Athos: Au revoir.

(Scène : À Saint-Germain. d’Artagnan et Planchet observent une maison.)

Planchet: (s'adressant à d’Artagnan) Eh! monsieur, ne vous remettez-vous pas ce visage qui baye aux corneilles?

d’Artagnan: Non, et cependant je suis certain que ce n’est point la première fois que je le vois, ce visage.

Planchet: Je le crois pardieu bien! C’est ce pauvre Lubin, le laquais du comte de Wardes...

d’Artagnan: Ah! oui bien, et je le reconnais à cette heure. Crois-tu qu’il te reconnaisse, toi?

Planchet: Ma foi, monsieur, il était si fort troublé que je doute qu’il ait gardé de moi une mémoire bien nette.

d’Artagnan: Eh bien, va donc causer avec ce garçon, et informe-toi dans la conversation si son maître est mort.

(La femme de chambre de Milady s'approche de Planchet, le prenant pour Lubin.)

La femme de chambre: (tendant un billet) Pour votre maître.

Planchet: (étonné) Pour mon maître?

La femme de chambre: Oui, et très pressé. Prenez donc vite.

(Planchet apporte le billet à d’Artagnan.)

Planchet: Pour vous, monsieur.

d’Artagnan: Pour moi? en es-tu bien sûr?

Planchet: Pardieu! si j’en suis sûr; la soubrette a dit: “Pour ton maître.” Je n’ai d’autre maître que vous...

d’Artagnan: (lisant le billet, puis à Planchet) Eh bien, Planchet, comment se porte ce bon M. de Wardes? il n’est donc pas mort?

Planchet: Non, monsieur, il va aussi bien qu’on peut aller avec quatre coups d’épée dans le corps... Lubin ne m’a pas reconnu, et m’a raconté d’un bout à l’autre notre aventure.

d’Artagnan: Fort bien, Planchet, tu es le roi des laquais; maintenant, remonte à cheval et rattrapons le carrosse.

(Scène : Sur la route. Le carrosse de Milady est arrêté. Un cavalier (Lord de Winter) se tient à la portière. La conversation est animée. d’Artagnan s'approche.)

d’Artagnan: (se découvrant respectueusement) Madame, me permettez-vous de vous offrir mes services? Il me semble que ce cavalier vous a mise en colère. Dites un mot, madame, et je me charge de le punir de son manque de courtoisie.

Milady: (se retournant, étonnée) Monsieur, ce serait de grand coeur que je me mettrais sous votre protection si la personne qui me querelle n’était point mon frère.

d’Artagnan: Ah! excusez-moi, alors, madame. Vous comprenez que j’ignorais cela.

Lord de Winter: (s'écriant) De quoi donc se mêle cet étourneau, et pourquoi ne passe-t-il pas son chemin?

d’Artagnan: Étourneau vous-même! Je ne passe pas mon chemin parce qu’il me plaît de m’arrêter ici.

Milady: (froidement, au cocher) Touche à l’hôtel!

d’Artagnan: (à Lord de Winter) Eh! Monsieur, vous me semblez encore plus étourneau que moi, car vous me faites l’effet d’oublier qu’il y a entre nous une petite querelle engagée.

Lord de Winter: Ah! ah! c’est vous, mon maître. Il faut donc toujours que vous jouiez un jeu ou un autre?

d’Artagnan: Oui, et cela me rappelle que j’ai une revanche à prendre. Nous verrons, mon cher monsieur, si vous maniez aussi adroitement la rapière que le cornet.

Lord de Winter: Vous voyez bien que je n’ai pas d’épée. Voulez-vous faire le brave contre un homme sans armes?

d’Artagnan: J’espère bien que vous en avez chez vous. En tout cas, j’en ai deux, et si vous le voulez, je vous en jouerai une.

Lord de Winter: Inutile, je suis muni suffisamment de ces sortes d’ustensiles.

d’Artagnan: Eh bien, mon digne gentilhomme, choisissez la plus longue et venez me la montrer ce soir.

Lord de Winter: Où cela, s’il vous plaît?

d’Artagnan: Derrière le Luxembourg.

Lord de Winter: C’est bien, on y sera.

d’Artagnan: Votre heure?

Lord de Winter: Six heures.

d’Artagnan: À propos, vous avez aussi probablement un ou deux amis?

Lord de Winter: Mais j’en ai trois qui seront fort honorés de jouer la même partie que moi.

d’Artagnan: Trois? à merveille! comme cela se rencontre! c’est juste mon compte. Maintenant, qui êtes-vous?

Lord de Winter: Moi, je suis Lord de Winter, baron de Sheffield.

d’Artagnan: Je suis M. d’Artagnan, gentilhomme gascon, servant aux gardes, compagnie de M. des Essarts. Eh bien, je suis votre serviteur, monsieur le baron, quoique vous ayez des noms bien difficiles à retenir.

(Scène : De retour chez Athos. d’Artagnan raconte tout, moins la lettre. Athos, enchanté, envoya chercher à l’instant même Porthos et Aramis...)

CHAPITRE XXXI : ANGLAIS ET FRANÇAIS

(Scène : Derrière le Luxembourg. Un enclos abandonné. Les mousquetaires et les Anglais se font face.)

Lord de Winter: (après les présentations) Mais, avec tout cela, nous ne savons pas qui vous êtes, et nous ne nous battrons pas avec des noms pareils; ce sont des noms de bergers, cela.

Athos: (calmement) Aussi, comme vous le supposez bien, Milord, ce sont de faux noms.

Lord de Winter: Ce qui ne nous donne qu'un plus grand désir de connaître les noms véritables.

Athos: Vous avez bien joué contre nous sans les connaître, à telles enseignes que vous nous avez gagné nos deux chevaux?

Lord de Winter: C'est vrai, mais nous ne risquions que nos pistoles; cette fois nous risquons notre sang: on joue avec tout le monde, on ne se bat qu'avec ses égaux.

Athos: C'est juste.

(Athos prend à l'écart son adversaire.)

Athos: (à voix basse à son adversaire) ... Me trouvez-vous assez grand seigneur pour me faire la grâce de croiser l'épée avec moi?

Lord de Winter: (s'inclinant) Oui, monsieur.

Athos: (froidement) Eh bien, maintenant, voulez-vous que je vous dise une chose?

Lord de Winter: Laquelle?

Athos: C'est que vous auriez aussi bien fait de ne pas exiger que je me fisse connaître.

Lord de Winter: Pourquoi cela?

Athos: Parce qu'on me croit mort, que j'ai des raisons pour désirer qu'on ne sache pas que je vis, et que je vais être obligé de vous tuer, pour que mon secret ne coure pas les champs.

Athos: (s'adressant à tous) Messieurs, y sommes-nous?

Tous: (d'une seule voix) Oui!

Athos: Alors, en garde!

(Le combat s'engage. Athos tue son adversaire le premier. Porthos blesse le sien. Aramis pousse le sien à la fuite. d'Artagnan désarme Lord de Winter.)

d’Artagnan(l'épée à la gorge de Lord de Winter) Je pourrais vous tuer, monsieur, mais je vous donne la vie pour l'amour de votre soeur.

Lord de Winter: (serrant d'Artagnan dans ses bras) ... si vous le voulez bien, je vous présenterai à ma soeur, Lady Clarick...

d’Artagnan: (rougissant de plaisir) ...

(On trouve une bourse sur le mort.)

Lord de Winter: (à d'Artagnan) Vous la rendrez à sa famille.

d’Artagnan: (tendant la bourse) ...

Lord de Winter: Sa famille se soucie bien de cette misère... gardez cette bourse pour vos laquais.

d’Artagnan: (met la bourse dans sa poche) ...

Athos: (à d'Artagnan, bas) Que voulez-vous faire de cette bourse?

d’Artagnan: Mais je comptais vous la remettre, mon cher Athos.

Athos: À moi? et pourquoi cela?

d’Artagnan: Dame, vous l'avez tué: ce sont les dépouilles opimes.

Athos: Moi, héritier d'un ennemi! pour qui donc me prenez-vous?

d’Artagnan: C'est l'habitude à la guerre; pourquoi ne serait-ce pas l'habitude dans un duel?

Athos: Même sur le champ de bataille, je n'ai jamais fait cela.

d’Artagnan: Alors, donnons cet argent aux laquais, comme Lord de Winter nous a dit de le faire.

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